Apr 15. > May 22. 2022
Group Show cur. by Paul Beranger and Jonathan Naas1,1°C Group Show at Le Séchoir, Mulhouse
⧖ Opening, April 15. 2022, 6.30pm
―
✧ Le Séchoir
25 rue Josué Hofer
Mulhouse, France
※ With works by :
Guillaume Barth & César Urriata, Paul Béranger, Marie-Paul Bilger, Emmanuel Henninger, Laurence Mellinger, Jonathan Naas, Lucas Pfeiffer and Anne Zimmermann
➝ Le Séchoir
⇢ Exhibition Catalog
Il y a quelques mois, une barre a été franchie dans la quasi indifférence collective : pour la première fois, la moyenne des températures sur ces vingt dernières années ont dépassé de 1,1° Celsius celles de l'ère pré-industrielle. Ce chiffre, aussi petit soit-il, devrait résonner comme un glas, un avertissant du danger qui se rapproche plus vite que prévu.
La réalité est actuellement toute autre. Cette alerte est à peine audible dans le raffut d’une pandémie qui s’étouffe sous le vacarme d’une récession économique en approche.
La question climatique, l’effondrement de la biodiversité, la dégradation des sols restent marginalisés dans les médias, oubliés des débats de la présidentielle car jugés inaudibles par les citoyens. Pourtant tout ce bruit n’est rien au vu du changement climatique, et bien pire encore, du silence assourdissant de l’effondrement du vivant. Dans ce contexte quasi « apocalyptique », comment se positionne la création plastique contemporaine, cette création, qui depuis toujours, tire une inspiration absolue et ses ressources de la Nature.
Comment la création prend-elle la forme d’un « art écologique » pour répondre à la disparition progressive de la biodiversité et le changement du climat ?
Le foisonnement de la création actuelle fait apparaître diverses tendances, d’un art militant en réaction à l’immobilisme de la société, d’un art outil de pédagogie sur la fragilité de notre monde , quelques soit l’attitude des artistes, l’art à venir devra rappeler contrairement au développement sans fin de notre modèle libéral, que nous avons une limite : la terre, que ses ressources sont limitées, que l’homme devra apprendre la sobriété.
L’exposition « 1,1°C » propose de montrer ces différentes formes de regard, résiliant ou non, porté sur la catastrophe écologique à venir, au travers d'une sélection d’artistes du Grand-Est confrontant leur recherche à ces bouleversements.
La réalité est actuellement toute autre. Cette alerte est à peine audible dans le raffut d’une pandémie qui s’étouffe sous le vacarme d’une récession économique en approche.
La question climatique, l’effondrement de la biodiversité, la dégradation des sols restent marginalisés dans les médias, oubliés des débats de la présidentielle car jugés inaudibles par les citoyens. Pourtant tout ce bruit n’est rien au vu du changement climatique, et bien pire encore, du silence assourdissant de l’effondrement du vivant. Dans ce contexte quasi « apocalyptique », comment se positionne la création plastique contemporaine, cette création, qui depuis toujours, tire une inspiration absolue et ses ressources de la Nature.
Comment la création prend-elle la forme d’un « art écologique » pour répondre à la disparition progressive de la biodiversité et le changement du climat ?
Le foisonnement de la création actuelle fait apparaître diverses tendances, d’un art militant en réaction à l’immobilisme de la société, d’un art outil de pédagogie sur la fragilité de notre monde , quelques soit l’attitude des artistes, l’art à venir devra rappeler contrairement au développement sans fin de notre modèle libéral, que nous avons une limite : la terre, que ses ressources sont limitées, que l’homme devra apprendre la sobriété.
L’exposition « 1,1°C » propose de montrer ces différentes formes de regard, résiliant ou non, porté sur la catastrophe écologique à venir, au travers d'une sélection d’artistes du Grand-Est confrontant leur recherche à ces bouleversements.